DOSSIER DE PRESSE
Cèdre d’Or du meilleur spectacle de plein air de la circonscription, Duttlenheim
2006.
Oscar (Bonzini) des Cèdre d’Or du meilleur spectacle de
plein air de la circonscription, Mutzig 2011.
1.
Note de
présentation
Les Nuits
Théâtrales de Marlenheim proposent, tous les deux ans, en alternance avec
le Salon Régional de l’Alsatique, de ressusciter un événement du riche passé de
la commune.
L’objectif est
triple :
- fédérer les forces vives de la commune dans un projet qui mobilise près
d’une centaine de personnes, toutes compétences confondues ;
- enseigner l’histoire de leur région à des spectateurs potentiellement
intéressés par elle ;
- produire un
véritable événement culturel, accessible à un large public, certes, mais
dégageant en même temps du sens : il s’agit ici de théâtre, et pas seulement de
spectacle.
Quinze
expériences fort concluantes retraçant des moments historiques de notre cité
ont déjà été tentées depuis 1989 :
- En 1989, dans le cadre du 1400ème anniversaire de la commune
; la pièce de théâtre « Les Amants Diaboliques »,
écrite et mise en scène par Paul Sonnendrucker, retraçait la conjuration ourdie
à Marlenheim contre le jeune Childebert (VIe siècle).
- En 1991, Paul Sonnendrucker mettait en scène un nouveau spectacle
théâtral de plein air « Richarde, Cœur de Lion », qui
racontait l’histoire de Richarde, Impératrice alsacienne, patronne de la
Paroisse de Marlenheim (IXe
siècle).
- En 1993, « Les Vendanges de la Paix », 3e
épisode consacré à la Guerre de 30 ans, était écrit par Gabriel Schoettel,
originaire de la commune et mise en scène par Marcel Grandidier.
- En 1995, « Les Raisins de la Colère », pièce
écrite par Gabriel Schoettel et mise en scène par Yves Grandidier avait pour
thème la guerre des paysans.
- En 1997, Yves Grandidier mettait en scène un épisode de sorcellerie dans
« Les Démons de la Saint-Jean » écrite par Gabriel
Schoettel.
- En 1999, « Le Fléau » (pièce écrite par Gabriel Schoettel et
mise en scène par Yves Grandidier) retraçait une épidémie qui avait ravagé Marlenheim au printemps 1786.
- En 2001, Yves Grandidier mettait en scène « Les 7 demoiselles
de Marlenheim » (écrite
par Gabriel Schoettel) qui s’inspirait d’une légende célèbre à Marlenheim : les maisons à
tourelle.
- En 2003, « L’Amie Friedel » se joue en 1864,
année où paraît à Paris l’Ami Fritz, et cette même année est inaugurée
la voie de chemin de fer Wasselonne-Molsheim, qui passe par Marlenheim.
- En 2005, « Un Tramway nommé Delsor »
retrace l’arrivée du Tramway à Marlenheim en 1903, à une époque où l’Abbé
Delsor, figure majeure de l’Alsace de cette époque, farouchement pro-français
dans une province qui ne se sent pas vraiment persécutée, est curé de
Marlenheim.
- En 2007, dans « A l’ombre des jeunes filles en bleu »
on retrouve Friedel dans le cadre de l’école ménagère Sainte-Richarde, fondée
par l’Abbé Delsor, qui assiste aux joutes qui déchirent l’Alsace de 1924-1925,
et qui ont leur chambre d’écho dans le canton et la commune.
- En 2009 et 2011, à Marlenheim et au Mémorial d'Alsace-Lorraine à
Schirmeck, « Enfin parlons-en ! » aborde le « trou noir »
de l'histoire en Alsace, à savoir la période 1939-1945 que très rarement
« représentés » au théâtre en Alsace (sauf, évidemment, l'incontournable chef d'œuvre de Germain
Muller, arbre qui cache... le vide). Une
mise en abyme : l'histoire (l'Histoire
?)
est vue à travers des regards d'élèves d'aujourd'hui (en 5 tableaux
contemporains) qui vont en maison de retraite recueillir des témoignages
d'autrefois qui prendront vie en 5 tableaux historiques dans une mise en scène
d'Yves GRANDIDIER à la fois sobre et empreinte de modernité.
- En 2013, « Malgré
tout
», retrace
le retour des Malgré Nous en 1945 : l’attente des familles en Alsace et le
retour des prisonniers.
- En 2015, « Cette année-là 1953 » relate
l’épisode du procès de Bordeaux où des jeunes alsaciens ont été condamnés puis « graciés »
pour avoir « Malgré eux » participé à la tragédie de l’incendie
d’Oradour sur Glane.
- En 2017, « De la boue au bâton » retrace
la vie d’un village alsacien au début des années 60 avec le remembrement des
terres agricoles et l’apparition des premières zones commerciales.
- En 2019, « Sous les pavés la place », un
slogan qui fait bien sûr écho au célèbre mot d’ordre de mai 68, à Strasbourg
avec ses effets dans les campagnes alsaciennes.
2. L’auteur : Gabriel SCHOETTEL
Depuis
1989, les Nuits théâtrales de Marlenheim présentent tous les deux ans un
spectacle en plein air, sur une douzaine de représentations. L'ambition, tout
au long des quinze pièces présentées, est de raconter une page de l'histoire de
la commune, et plus largement de celle de l'Alsace. De 589 à 1961, tous les
grands événements qui ont marqué la région ont ainsi été représentés. Ainsi, la
pièce Enfin parlons-en, qui raconte la période 1939-1945, produite en
2011, a été reprise au Mémorial d'Alsace-Moselle de Schirmeck, et filmée par
Alsace 20. Il s'agit en effet de théâtre, et pas seulement de spectacle en
plein air. Une centaine de personnes, issues du monde associatif de Marlenheim,
participe à cette aventure artistique et humaine : auteur, metteur en
scène, régisseur, acteurs, figurants, techniciens et administratifs, donnent
ainsi leur impulsion à la vie culturelle de la cité. A côté du Mariage de l'Ami
Fritz et du Salon du livre, ces nuits théâtrales, ancrées depuis maintenant
trente ans dans une tradition, poursuivent leur triple pari : un pari
didactique, un pari artistique, un pari citoyen.
Les
années soixante, que les Nuits Théâtrales ont parcouru pendant les deux
précédentes éditions, étaient celles où la scolarité est devenue
progressivement obligatoire jusqu'à 16 ans (ordonnance du 6 janvier
1959, décret du 3 août 1963). Après une période de transition assurée notamment par les
cours complémentaires, la décennie suivante va voir la construction effrénée de
collèges dans toute la France, à tel point qu'on lancera le slogan : « Un
collège par jour ! ». En 1969, il s'en est effectivement construit 340.
L'Alsace n'échappe – heureusement ! - pas à ce mouvement et plusieurs dizaines
de collèges sortiront de terre en vingt ans. Ce phénomène verra rivaliser des
territoires et mobiliser les énergies des familles, du milieu éducatif et donc
des politiques qui représentent les uns et les autres.
Après
la mise en scène des événements de mai 68 dans un village alsacien dans « Sous
les pavés la place » représenté en 2019, il nous a donc paru intéressant
de montrer la mobilisation autour du projet, puis autour de la réalisation
effective d'un collège dans un gros bourg de notre région ainsi que les
oppositions pour le faire échouer ! Pour avoir vécu de l'intérieur un tel
épisode, et y avoir participé plutôt activement, l'auteur de la pièce, Gabriel SCHOETTEl,
agrégé de lettres, s'est cru autorisé à s'inspirer en partie de son expérience
personnelle. On pourra ainsi discerner dans cette pièce une part vécue par
l'auteur lors de la naissance mouvementée du collège Grégoire de Tours de
Marlenheim, entre 1975 et 1980. Une autre part est empruntée, comme en fait foi
la bibliographie ci-dessous, à des documents relatant de pareilles créations
dans la région. Enfin, l'ancien professeur mais toujours écrivain s'est permis
une part de fiction, en se souvenant que la réalité a toujours fini par
dépasser cette dernière !
Ce
bond de presque cinquante ans en arrière sera entouré par un court prologue et
un bref épilogue contemporains destinés à suggérer, pour paraphraser le prince
Tancrède du Guépard, que si tout a changé en matière éducative rien n'a
vraiment changé au fond. C'est un vieux prof (l’auteur ?), qui
a vécu cet événement des années 1970 à 1980, qui en tire les leçons pour un
public de gamins des années 2020. Ceci ajoutera une touche de sagesse et
d'émotion à une pièce construite essentiellement sur le registre comique, mais
qui, dans la tradition des Nuits théâtrales, saura rester fidèle à la devise de
l'éditeur Hetzel : « Instruire en divertissant, divertir en instruisant ».
ttt
3. Le metteur en scène : Yves GRANDIDIER
Animateur
et conférencier, il a fait ses premiers pas au théâtre comme comédien avec Paul Sonnendrucker aux 1ères
Nuits Théâtrales de Marlenheim en 1989, puis aux Comédiens du Rhin où il
assure sa première mise en scène en adaptant Gaslight de Patrick Hamilton en 1992. Depuis, il a réalisé la mise en scène des 14
dernières éditions des Nuits Théâtrales de Marlenheim. En 1994, il goûte au théâtre
dialectal en intégrant le Cabaret d'Waeschbritch. En 1995, il crée
le Cabaret bilingue la "Budig" qui
présente chaque année depuis plus de 25 ans une nouvelle revue satirique,
caricaturant la vie quotidienne et politique de ses concitoyens en alsacien et
en français, en sketchs et en chansons. Yves GRANDIDIER a également tournée
dans de nombreuses productions cinématographiques et télévisuelles et notamment
dans le pilote de la série régionale Hopla
Trio en 2013, ainsi que dans de nombreux courts métrages. Pour les
festivités de l'an 2000 à Hochfelden, il a écrit et mis en scène une Fresque
Historique en 6 Tableaux : Entre Pierre
et Clé ainsi qu’un conte musical : L’homme
de la Zorn en 2004. En 2002 et 2003, il obtient le 2ème Prix de
Poésie Dialectale avec Errinerung et d'Lieb au Prix Littéraire du Pays de
Neuf-Brisach, un 1er Prix de Poésie Alsacienne au Prix Littéraire du
Centre Européen pour la Promotion des Arts et des Lettres à Thionville en 2004
ainsi qu’une mention spéciale du Jury du prix Conrad WINTER au Festival Summerlied
en 2008. Avec sa passion du spectacle vivant et de l'Alsace qui le caractérise,
Yves GRANDIDIER et la "Budig" se voient décerner un Bretzel d'Or en 2005 par l'Institut des
Arts et Traditions Populaires d'Alsace pour leur engagement et leur œuvre en faveur
de l'Alsacianité. Yves GRANDIDIER était
également Directeur Général (retraité depuis 2 ans) à l'ATE aujourd’hui APEDI
Alsace, association qui gère des établissements et services pour personnes
déficientes Intellectuelles.
Si
mettre en scène une pièce (tragique ou comique)
écrite par Gabriel SCHOETTEL reste toujours une gageure, la 17ème
édition des Nuits Théâtrales ouvre de nouveaux horizons de mise en scène. "SACRE
COLLEGE !", qui retrace la création d’un collège fin des années
70 en Alsace (et ailleurs) demande
une attention toute particulière du metteur en scène pour offrir au public une
page de notre histoire toute récente. Pour cela, il s’est attaché du pouvoir
créatif du professeur d’arts plastiques et des élèves du collège de
Marlenheim ainsi que des animateurs et
enfants des périscolaires des écoles primaires environnantes pour réaliser les
décors constitués en 5 pyramides mobiles dont chaque face recréera un lieu ou une ambiance particulière.
Le
parti pris de la mise en scène de cette nouvelle édition des NTM offrira aux
spectateurs le choix de se laisser transporter par le jeu des comédiens, par
l'environnement théâtral dans lequel ils évolueront, par la musique qui les
accompagneront, bref, d'être les témoins d'un spectacle vivant du XXIème
siècle qui parcours une page de l'histoire du milieu du XXème
siècle.
4. Synopsis
Prologue
De
nos jours, quelques enfants de onze ans qui vont entrer au collège demandent à
un vieux professeur de leur raconter la création du collège de Merledorf.
Tableau 1 / Rentrée des classes primaires à Merledorf en 1976
Venu
assister à la rentrée des classes dans la toute nouvelle école primaire, le
maire est interpellé par des parents d'élèves : où les C.M.2 poursuivront-ils
leur scolarité l'année prochaine ? Le collège du bourg voisin de Wasenheim
est saturé, il est loin, et de lourds et obscurs contentieux existent entre les
deux communes. Si le maire de Wasenheim, qui arrive justement sur les lieux en
sa qualité de conseiller général, affirme que les enfants d'ici auront
l'obligation d'aller au collège de Wasenheim, le maire de Merledorf laisse
entrevoir une possibilité de collège ici même.
Tableau 2 / Au courant de l'année scolaire
1976-1977, au Tannenfels
Pierre
Pflimlin a proposé au maire de Merledorf de lui faire rencontrer l'ancien
ministre de l'Education Nationale, compagnon de parti des deux premiers, pour
faire avancer son dossier de création d'un collège à Merledorf. Mais l'ancien
ministre et Pflimlin échangent surtout sur la situation internationale et
nationale, et le maire de Merledorf a beaucoup de mal à faire dévier la
conversation sur son collège. C'est un coup de théâtre, sous la forme du
passage dans le restaurant du maire de Wasenheim, qui débloquera la
situation : l'ancien ministre s'occupera personnellement du dossier !
Une serveuse bien typée du Tannenfels apportera aussi son grain de sel tout le
long du déjeuner.
Tableau 3 / Au courant de l'année scolaire 1977-78, dans une salle
de classe vétuste qui sert de salle provisoire au collège.
C'est
la rencontre parents-profs. Deux jeunes profs, à chaque coin de la salle,
reçoivent tour à tour les parents d'élèves du nouveau collège. C'est l'habituel
défilé avec ses épisodes comiques ou consternants. Avec les parents, puis entre
eux, rejoints par deux autres profs lorsque la réunion est terminée, les profs
protestent contre le fonctionnement, la composition des classes, les conditions
de travail. Pour l'heure, cet établissement n'est qu'une annexe du collège
Saint Exupéry de Wasenheim, qui n'est pourvu d'aucune autonomie. A-t-il
seulement un avenir ? Ils n'ont guère envie de s'installer ici. La
syndicaliste de service propose de faire grève. Ils font le serment de se
soutenir mutuellement et de lutter pour la création effective du collège :
« Tous pour un, un pour tous ! » : ils seront les 4
mousquetaires de Merledorf.
Tableau 4 / En fin d'année scolaire 1978-79, dans la salle des profs
Divers
duos, duels, intrigues, conjurations se nouent autour de la machine à café et
de la ronéo. On échange sur l'évolution catastrophique de l'Education
Nationale, sur l'outrecuidance des parents, sur la veulerie de la hiérarchie,
sur l'incompétence du ministre, sur la baisse du niveau. Chaque échange est ponctué
comme un mantra par « Il faut faire grève » assené par la prof
syndicaliste. C'est alors qu'arrivent, précédés par une secrétaire un rien
hystérique, la présidente des parents d'élèves, le maire de Merledorf, et celui
qui est à la fois Principal du collège de Wasenheim, maire de Wasenheim et
conseiller général[1] :
on annonce aux profs que la décision est officiellement prise de construire un
collège à Merledorf. Mais sera-t-il autonome ou dépendra-t-il toujours de celui
de Wasenheim ? Les 4 mousquetaires jurent de rester si le collège se fait
en toute autonomie.
Tableau 5 / Juin 1981, devant une baraque ajoutée au collège, dans
une chaleur atroce
Pendant
que les élèves de 3e sortent, et que certaines filles en short
moulant, dos nus et devants largement échancrés, tentent en vain d'attirer
l'attention de deux profs masculins, ceux-ci se précipitent l'un sur une
bouteille d'eau fraîche, l'autre sur sa cigarette. Ils sont bientôt rejoints
par leurs deux collègues féminines. Ils évoquent la chaleur insupportable dans
les baraques, les évanouissements des élèves, le bruit des camions qui passent
devant le collège, s'inquiètent de savoir si la construction du collège sera
terminée pour la rentrée et s'il sera finalement indépendant de celui de
Wasenheim. De plus en plus exaltés, ils se réjouissent de la victoire de la
gauche, envisagent des lendemains qui chantent grâce à un grand service unifié
de l'Education nationale qui absorberait l'enseignement privé. La syndicaliste
suggère une « grève de soutien » au gouvernement. Dans l'euphorie et
la chaleur du moment, et sous l’œil ébahi des élèves, les quatre profs se
mettent à improviser une danse de la pluie censée apporter un peu de fraîcheur,
accélérer les travaux, et favoriser les desseins de la gauche au pouvoir.
Tableau 6 / Septembre 1981, dans la salle du conseil
d'administration du nouveau collège, cependant que des ouvriers terminent les
derniers ajustements.
Après
quelques points mineurs vite expédiés (le poids des cartables, la fréquence des
raviolis et des frites à la cantine…) le nouveau principal en titre introduit
le point crucial : le choix d'un nom pour le collège. Si les parents
d'élèves penchent pour Erckmann-Chatrian, le maire de Merledorf pour Sainte
Odile et celui de Wasenheim, en sa qualité de conseiller général, pour André
Malraux, les quatre profs, forts de la victoire de la gauche, proposent Léon
Blum en arguant de l'origine alsacienne de celui-ci. Un énorme chahut s'ensuit,
chacun voulant convaincre les autres de la justesse de sa proposition. Un des
ouvriers intervient pour calmer le jeu. Et c'est la proposition du nouveau
Principal qui fait consensus : le collège s'appellera collège Grandidier,
du nom de l'historien de l'Alsace du 18 ème siècle qui a consacré
quelques pages élogieuses à Merledorf !
Tableau 7 / Devant les cigognes « œuvre d'art » qui ornent
l'entrée du collège.
C'est
l'inauguration du collège Philippe-André Grandidier en présence de la
population et des élèves. Les coupers de ruban, déambulations et discours se
succèdent : celui du conseiller général, celui de Pierre Pflimlin et celui
du maire de Merledorf, qui est décoré des Palmes académiques. Les quatre
mousquetaires persiflent beaucoup entre eux, mais jurent de rester fidèles à ce
collège et à l'enseignement.
Epilogue
Le
vieux prof, seul rescapé des quatre mousquetaires, tire quelques conclusions de
l'aventure et relativise les changements intervenus en cinquante ans.
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
Entre vignes et politique,
Xavier Muller, Jérôme Do Bentzinger, 2010
Ecoles d'Alsace : les leçons
de l'histoire, Yves Bisch, Editions du Rhin,1996
Rire à la récré,
Beatrice et Freddy Sarg, Le Verger Editeur, 2012
Je n'ai jamais appris à enseigner,
Gabriel Schoettel, 1982
Kronthal et Mossig
2005, p.7, Souvenirs de jeunesse, A. Bernheim
Les Murmures de la Mossig,
avril 1978, février 1980
Encyclopédie de l'Alsace,
Tome 11, p.6795 sq, Article Scolarité
Bulletin du cercle d'histoire de
Hegenheim et environs, 2012, pp.93-96, 1971 : un nouveau collège à Hegenheim.
Programme du baptême du collège
Gustave Doré de Hochfelden, 2000
Annuaire de la société d'histoire
de Saint-Louis, 2015, pp.107-126, 1966 : la
première année du collège René Schickelé,R. Nargues
Pays d'Alsace,
1998, pp.27-28, Au collège de Saverne, M. Drion
L'Essor,
2002, n°196, pp.6-7, Au temps où les coups de pied ne se perdaient pas !
A. Ledig
Les cahiers d'histoire du pays de Ferrette,
2009, pp.5-19, La naissance du collège de Ferrette, R. Nargues
[1] Ce cumul inimaginable de nos jours était pourtant possible à
l’époque : l'auteur a connu, dans son premier collège de Wingen sur Moder, en
1974-75, un Principal qui était aussi maire de la commune, président du SIVOM
(ancêtre des COMCOM), conseiller général du canton, et détenait ainsi quatre
voix au CA, plus celle de sa femme qui y siégeait comme parent d'élève !
Le collège de Marlenheim, tant qu'il était une annexe de Wasselonne, de 1974 à
1981, était dirigé par le Principal du collège de Wasselonne, qui était aussi
maire de Cosswiller, et à ce titre Président du SIVOM de Wasselonne !